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EXPOSITION
SERGE DEHAES
LUX / Paris . New York . Londres . Tokyo
Informations complémentaires
Vernissage : mardi 16 septembre 2025 à partir de 18h
Exposition accessible du mardi 16 septembre au jeudi 16 octobre 2025
Du lundi au vendredi de 9h à 17h, sauf weekends et jours fériés
Conditions
Entrée libre
Serge Dehaes est né et vit à Bruxelles. Graphiste de formation, il enseigne la communication visuelle à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, travaille comme art director en agence, puis s’installe comme illustrateur publicitaire et dessinateur de presse, notamment pour La Libre Belgique. À partir de 1998, il publie plusieurs livres jeunesse, dont On ira à Mopti aux Éditions Labor et Mon petit oiseau aux éditions La Joie de lire, avant de se consacrer à la bande dessinée.
Parallèlement, il développe un travail artistique, notamment sur l’iconographie du jazz, et expose très régulièrement. Depuis 1990, il est le coloriste attitré de Philippe Geluck. Il illustre également des rubriques signées par Yves Frémion ou Bruno Léandri dans Fluide glacial depuis 2008.
En 2010, il réalise Frères siamois en collaboration avec Bernard Hellebaut dont le volume Coup double, un recueil d'aphorismes, est publié aux Éditions Paquet. Il publie également ses dessins dans Kramix, un magazine édité par Le Lombard. Serge Dehaes est donc illustrateur, auteur de livres jeunesse et de bandes dessinées, dessinateur de presse, et, dernière casquette en lien avec son exposition et son livre, amateur d’urban sketching.
L’urban sketching, c’est l’art de saisir par le dessin l’activité quotidienne, quelle qu’elle soit, autant dans les grandes villes qu’à la campagne. Chaque chroniqueur visuel y développe ses propres techniques, sans contrainte de normes ni de formats. Il dessine à la vue de tous et renoue ainsi avec le croquis de voyage, pratique courante au XIXe siècle, tombée en désuétude avec l’arrivée de la photographie.
Serge Dehaes a ainsi pris l’habitude d’avoir toujours avec lui un carnet, des crayons, des aquarelles, et de dessiner in situ. C’est sa manière de capturer des instants de vie. L’ouverture du diaphragme de son carnet enregistre, pendant le temps que dure la réalisation du dessin, tout ce qui accompagne l’instant. La couverture de son livre illustre bien cette dimension.
- Le dessin représente un terrain de basket à New York. Ce que le dessin ne dit pas, c’est que la scène se déroule deux jours après le 11 septembre 2001. La ville est figée : plus aucun avion ne vole, les commerces sont fermés, seuls les bus circulent. Serge décide alors d’errer de quartier en quartier, empruntant au hasard les bus qui se présentent. Il découvre un Manhattan groggy et désert. Les New-Yorkais sont restés chez eux. Les rues habituellement grouillantes sont silencieuses. Il continue sa déambulation. Le bus l’emmène dans un coin de New York qu’il ne connaît pas. Il descend, marche quelques minutes, et entend soudain du bruit. Derrière un coin de rue, quatre hommes noirs jouent au basket. Leurs cris effacent aussitôt l’ambiance délétère. Là, la vie a repris. C’est un rayon de soleil qui traverse les nuages.
Chercher la lumière est une quête essentielle pour lui. C’est ainsi que le mot LUX s’est imposé comme titre de son exposition et de son livre, avec comme sous-titre "Paris . New York . Londres . Tokyo", clin d’œil aux capitales du luxe et points cardinaux symboliques des horizons qui inspirent l’urban sketching.
Bon voyage.
